John Muir En Francais

Quotes, Books, and Media

 

John Muir (1838 – 1914) était un écrivain américain né en Écosse


   “Everybody needs beauty as well as bread, places to play in and pray in, where nature may heal and give strength to body and soul”   
– John Muir –


   “Tout le monde a besoin de beauté ainsi que du pain, d’endroits où jouer et prier, où la nature puisse guérir et fortifier le corps et l’âme”



   “God has cared for these trees, saved them from drought, disease, avalanches, and a thousand tempests and floods. But he cannot save them from fools”   
– John Muir –


   “Dieu a pris soin de ces arbres, les a sauvés de la sécheresse, des maladies, des avalanches et de mille tempêtes et inondations. Mais il ne peut pas les sauver des idiots”



   “None of Nature’s landscapes are ugly so long as they are wild”   
– John Muir –


   “Aucun des paysages de la Nature n’est laid tant qu’il est sauvage”



   “When we try to pick out anything by itself, we find it hitched to everything else in the universe”   
– John Muir –


   “Lorsque nous essayons d’isoler un élément unique, nous le trouvons lié au reste de l’univers”

John Muir's Visit to Paris, June, 1903

John Muir wrote very little in his journal about the few days he spent in Paris, near the beginning of his 1903-1904 world tour. As is typical, his writing focused on parks, gardens, trees and plants.  This brief passage from his journal is all we have about his visit:

“In Paris, the Bois del Bologue gives a fine [illeible word] around and many parks more remarkable for their fine statuary than trees and shrubs and flowers, though these also are finer for the air the-y have to breathe.  The grounds around Versailles are   grand in most every way. The gardens are are green and extensive about the Palace, but it is the forest with spacious lawns with bosky avenues radiating from many centers, etc. We also wandered throueh the parlc and, picturesque buildinas of Trianon where Queen Antoinette played dairymaid.”
[June 27, 1903]

Aventurier solitaire, botaniste passionné… 
On vous raconte l'histoire de John Muir

Article and Video
Brut.
France Télévisions
Publié le 07/05/2020 15:09

John Muir – Le souffle de la nature sauvage by Louis-Marie Blanchard (Hozhoni, March 18, 2021)

Le “fou de nature sauvage”, pionnier de l’écologie américaine.
La découverte d’une exceptionnelle figure du “monde sauvage” américain

– Un des trois grands acteurs du Wilderness américain après Emerson et Thoreau.
– Une vision mystique et sensualiste de la nature.
– Un “fou de nature sauvage“, un marcheur infatigable et un écrivain talentueux devenu le fondateur de la plus grande association de protection de la nature américaine.
– Le créateur et protecteur passionné du Parc de Yosemite.
– Une personnalité éclectique, impressionnante et libre en action.
– 1838-1914 : un personnage charnière, marcheur intrépide et grand voyageur (autour du monde).
– Un panorama des héritiers de John Muir aux XXe et XXIe siècles.

John Muir - Le souffle de la nature sauvage by Louis-Marie Blanchard (Hozhoni, March 18, 2021)

French Graphic Novel 
HereJ'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond
by Clement Baloup

J'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond by Clement Baloup
  • Publisher ‏ : ‎ PAULSEN
  • Date: (October 13, 2022)
  • Language ‏ : ‎ French
  • Hardcover ‏ : ‎ 93 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2375021584
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2375021583
  • Item Weight ‏ : ‎ 1.54 pounds
  • Dimensions ‏ : ‎ 7.8 x 0.59 x 11.61 inches

See sample pages below:

 

John Muir fut un écologiste révolutionnaire qui refusa une vie de labeur pour vivre en totale autonomie dans la nature. Clément Baloup a adapté en bande dessinée la biographie d’Alexis Jenni.

“ C’est l’homme le plus libre que j’ai jamais rencontré ”, disait de lui Theodore Roosevelt.
Après plusieurs jours passés dans la forêt avec le président des États-Unis, John Muir parvient à convaincre ce dernier de l’importance de prendre des mesures pour protéger la nature sauvage. Ainsi sont créés les premiers parcs nationaux, dont le célèbre Yosemite. C’est le fil conducteur du scénario de Clément Baloup, qui nous mène à travers les grands chemins qu’emprunta ce pionnier de l’écologie aux allures de prophète.
Très tôt, ce génie autodidacte – inventeur de machines géniales dès l’adolescence, philosophe, brillant écrivain, mais aussi naturaliste, zoologue et glaciologue – a choisi de renoncer à la nouvelle société industrielle et industrieuse pour vivre en immersion et en autonomie dans la nature.
Ses albums ayant trait au Vietnam ont reçu le Prix du jury œcuménique au festival de BD d’Angoulême (2011) ; le Prix Melouah Moliterni (2011) ; le Prix coup de cœur de Médecins Sans Frontières (2011) ; le Prix coup de cœur Michelin (2012), le Prix Nouveau Mangaka (2012) ; le Prix du meilleur album au festival BD de Moulins (2014).


This French-language Graphic Novel tells the story of John Muir’s life, related as a story told by Muir himself to President Roosevelt on their 3 day camping-trip in Yosemite.

It is has the same title as the earlier French biography of Muir by Alexis Jenni, but is not the same book, as this is a graphic novel, not a regular book.

The author here, Clement Baloup, credits Jenni’s work as the inspiration for this graphic novel.

The book has colorful imagery, and tells the entirety of Muir’s life from his boyhood in Scotland and Wisconsin, his 1,000 mile walk, his Yosemite explorations, his courtship and marriage to Louie Strentzel, and trips to Alaska, including an 8 page spread illustrating his adventure with the little dog Stickeen.

Sample Page - Muir's 1,000 Mile Walk to the Gulf
Sample Page - Muir's 1,000 Mile Walk to the Gulf
Sample Page - Muir's adventure with Stickeen
Sample Page - Muir's adventure with Stickeen

2023 Graphic Novel: Au cœur des solitudes (en Francais) by Lomig Cbd

Upcoming Muir graphic novel by Lomig Cbd

Dans son dernier ouvrage, Au cœur des solitudes, (2023) édité par Sarbacane, Lomig emmène son lecteur sur les pas de John Muir, l’un des premiers écologistes américains. Né en 1838, ce dernier a parcouru les Etats-Unis à pied pour collecter des plantes qu’il étudiait. Dans ses livres, il raconte sa fascination face à la grandeur de la nature, et c’est précisément ce discours que Lomig veut faire renaître dans ses pages noircies de dessins fins, délicats et évocateurs. “Je voulais vraiment trouver une technique de dessin et un mode de narration pour qu’on ait la sensation d’être avec lui, de voir à travers ses yeux et de s’émerveiller”, raconte-t-il. “Je voulais inviter le lecteur à être dans le même état d’esprit.”

Au cours de ses voyages, qui le conduisent d’abord en Amérique du Sud puis vers le parc Yosemite, John Muir s’émeut tant de la beauté des paysages, de la richesse de la nature, que des prémisses de l’industrialisation et de la déforestation. En mettant des images sur le récit de Muir, Lomig tente de faire perdurer son discours en s’adressant aux sentiments du lecteur : “On va aller toucher le côté émotionnel, avec une façon beaucoup plus frontale de sensibiliser que les discours dans les livres”, précise-t-il. “L’idée est de faire évoluer le rapport à la nature en la regardant différemment. Quand on aime quelque chose, on veut la protéger, il faut faire en sorte que l’homme n’ait pas le sentiment de se servir dans la nature mais plutôt d’en faire partie et d’en être le gardien.”

Excerpt Au cœur des solitudes

Marie Toussaint partage cette vision d’un émerveillement fécond d’envies d’agir : “La bande dessinée peut être un catalyseur efficace pour accroître le nombre de personnes sensibilisées aux questions environnementales”, déclare-t-elle. “Elle permet de créer des émotions suffisamment fortes, pour susciter une véritable prise de conscience sur les questions environnementales.”

J’ Aurais pu Devenir Millionnaire J’A chose deEtre Vagabond: La Vie de John Muir par Alexis Jenni (Paris: Paulsen, 2020).

Le parcours inspirant de Muir, pionnier de l’écologie, qui fut à l’origine des parcs nationaux américains.

Né en Écosse en 1838, débarqué à dix ans dans la région des Grands Lacs, aux États-Unis, le jeune Muir s’échine chaque jour dans les champs et lève parfois la tête pour regarder la nature environnante qui l’émerveille. Il consacre une partie de ses nuits à l’invention d’objets mécaniques.
Très vite, John Muir s’interroge sur le sens de cette vie de labeur, alors qu’il pourrait vivre en autonomie dans la nature. Il quitte le Wisconsin, sillonne le pays à pied, vit en ermite dans les bois, fasciné et nourri par la vie qui l’entoure. Dans la Californie de la ruée vers l’or, on fait fortune en creusant une dette écologique abyssale, que personne ne voit encore. Sauf Muir, qui la pressent grâce à son attention aux hommes et son amour du paysage.
Figure mythique aux États-Unis, fondateur des parcs nationaux, sauveur du Yosemite, John Muir posa clairement la question du sens de la vie dans la nouvelle société industrielle. Ancêtre du concept d’écologie, il fut, selon Roosevelt, « l’homme le plus libre que j’ai jamais rencontré


Note: This is the French edition. The book is also available in Italian.

book cover - j-aurais-pu-devenir-millionnaire-j-ai-choisi-d-etre-vagabond

John Muir

Agriculteur, inventeur, berger, naturaliste, explorateur et écologiste, John Muir naquit le 21 avril 1838 à Dunbar, en Ecosse. Jusqu’à l’âge de 11 ans, il fréquenta les écoles locales de cette petite ville côtière. En 1849, la famille Muir émigra aux Etats-Unis où elle s’installa d’abord à Fountain Lake, puis à Hickey Hill Farm près de Portage dans le Wisconsin.

Le père de Muir était strict en matière de discipline et faisait travailler sa famille de l’aube au crépuscule. Dès qu’ils étaient autorisés à prendre un peu de temps libre, Muir et son jeune frère délaissaient la charrue et la houe pour parcourir les champs et les bois de la campagne fertile du Wisconsin. C’est alors que John devint, de plus en plus, cet observateur amoureux de la nature. Il inventa aussi des machines, curieuses mais pratiques, qu’il taillait dans le bois. Il fabriqua des horloges qui donnaient l’heure exacte et conçut un merveilleux instrument qui le faisait basculer de son lit avant l’aube.

En 1860, Muir amena ses inventions à la foire de Madison où il suscita de l’admiration et remporta des prix.. Cette même année, il entra à l’université du Wisconsin. Il obtint de bons résultats, mais après trois ans, il quitta Madison pour voyager dans le nord des Etats-Unis et au Canada, parcourant les terres encore vierges et gagnant sa vie en tant qu’homme à tout faire.

En 1867, travaillant alors dans un magasin de pièces détachées d’attelages à Indianapolis, Muir eut à souffrir d’une blessure qui allait changer sa vie en le privant de la vue. Lorsqu’il la recouvrit un mois plus tard, Muir se résolut à tourner son regard vers les champs et les bois. C’est alors que débutèrent ses années de bougeotte. Il couvrit à pied la distance de mille six cent kilomètres qui sépare Indianapolis du Golf du Mexique. Il s’embarqua pour Cuba, puis plus tard Panama où il traversa l’isthme pour ensuite longer la côte ouest des Etats-Unis et débarquer à San Francisco en mars 1868. A partir de ce moment là, bien qu’il voyagea partout dans le monde, la Californie devint sa terre d’attache.

Ce furent les montagnes californiennes de la Sierra Nevada et du Yosemite qui le captivèrent vraiment. En 1868, il parcourut à pied la vallée de San Joaquin, traversant des champs de fleurs sauvages qui lui arrivaient à la ceinture pour atteindre la haute montagne pour la première fois. Plus tard il écrira : « Il me semblait alors que la Sierra ne devrait pas porter le nom de Nevada ou Crête enneigée, mais Crête de lumière…La plus divinement belle d’entre toutes les chaînes de montagne qu’il m’ait été donné de voir. » Il garda les moutons durant tout ce premier été et s’installa dans le Yosemite.

En 1871, Muir avait découvert des glaciers dans la Sierra et avait conçu sa théorie controversée de la glaciation de la vallée du Yosemite. Il commençait à être connu partout dans le pays. Des hommes célèbres de cette époque tels que Joseph Le Conte, Asa Gray et Ralph Waldo Emerson vinrent frapper à la porte de son chalet rustique.

C’est au début de l’année 1874 que Muir débuta une carrière d’écrivain couronnée de succès avec la parution d’une série d’articles intitulée « Etudes dans la Sierra ». Il quitta les montagnes et vécut, pour quelque temps, à Oakland, en Californie. Il fit alors plusieurs voyages dont sa première incursion en Alaska en 1879 où il découvrit Glacier Bay. En 1880, il épousa Louie Wanda Strentzel. Ils s’installèrent à Martinez, en Californie où ils se consacrèrent à l’éducation de leurs deux filles, Wanda et Helen. S’adaptant quelque peu à la vie domestique, Muir s’associa à son beau-père pour gérer efficacement l’exploitation fruitière familiale.

Dix années d’exploitation active n’étouffèrent cependant pas son désir de voir le monde. Ses voyages le conduisirent en Alaska plusieurs fois encore, puis en Australie, Amérique du Sud, Afrique, Europe, Chine, et Japon, et bien sûr encore et toujours vers sa Sierra Nevada bien aimée.

Dans les années qui suivirent, il s’adonna plus sérieusement à l’écriture. Il publia 300 articles et 10 ouvrages majeurs racontant ses voyages, exposant sa philosophie naturaliste, et encourageant chacun à « escalader les montagnes pour entendre leurs bonnes nouvelles. » L’amour de Muir pour la haute montagne donna à ses écrits une qualité spirituelle. Ses lecteurs, qu’ils fussent présidents, hommes politiques, ou bien simples citoyens, s’en trouvèrent inspirés et souvent se lancèrent dans l’action grâce à l’enthousiasme et à l’amour sans limite de Muir pour la nature.

A travers une série d’articles parus dans le magazine Century, Muir attira l’attention sur la dévastation des prairies de montagne et des forêts causée par les moutons et le bétail. Avec l’aide de l’éditeur adjoint de Century, Robert Underwood Johnson, Muir oeuvra afin de remédier à cette destruction. En 1890, un acte du Congrès américain dû en majeure partie aux efforts de Muir et Johnson, créait le parc national du Yosemite. Muir fut également impliqué dans la création des parcs nationnaux de Séquoia, Mount Rainier, Petrified Forest et Grand Canyon. Muir est, à juste titre, souvent appellé le « Père du système des parcs nationaux ».

Johnson et quelques autres suggérèrent à Muir de créer une association pour protéger le nouveau parc national du Yosemite contre les assauts des éleveurs et de ceux qui voulaient réduire ses frontières. En 1892, Muir et un certain nombre de ses partisans fondèrent le Sierra Club afin de, selon les termes de Muir, « faire quelque chose pour la nature sauvage et rendre les montagnes heureuses ». Muir fut président du club jusqu’à sa mort en 1914.

En 1901, Muir publiait Nos parcs nationaux, ouvrage qui attira l’attention du président Theodore Roosevelt qui, en 1903, rendit visite à Muir au Yosemite. C’est là, sous les arbres, qu’ensemble ils jetèrent les bases des programmes remarquablement innovants de Roosevelt en matière de protection de la nature.

Muir et le Sierra Club menèrent plusieurs batailles afin de protéger le Yosemite et la Sierra Nevada. La plus dramatique d’entre elles fut la campagne engagée afin d’empêcher la construction de barrages dans la vallée de Hetch Hetchy à l’intérieur du parc national du Yosemite. En 1913, après des années d’effort, la bataille était perdue et la vallée que Muir préférait au Yosemite même fut condamnée à devenir un réservoir qui allait répondre aux besoins en eau de la ville de San Francisco alors en pleine croissance. L’année suivante, après une courte maladie, Muir mourut chez sa fille à Los Angeles.

John Muir fut peut-être le plus célèbre et le plus influent naturaliste et protecteur de la nature aux Etats-Unis. Il a enseigné aux gens de son époque et de la nôtre l’importance de la connaissance et de la protection de l’héritage naturel de ce pays. Ses écrits ont élevé notre perception de la nature. Son engagement personnel et déterminé dans les grandes questions de protection de la nature fut et demeure une inspiration pour les environnementalistes militants du monde entier.


Last updated 7 March 1999.

French translation by: Bertrand Agostini

Translations of Muir's Writings into French

 

Stickeen: L’aventure d’un chien et d’un glacier (French translation by publisher Les Editions Blanche de Peuterey, 2023).

Stickeen, traduit par Rose-Marte Vassalo, 1982. 

Voyages en Alaska, traduit par Jean-Xves Prate et Michelle vis, Hoëbeke, 1992 ; rééd. Petite Bibliothèque Payot, 1995.

Un été dans la Sierra, traduit par Béatrice Vierne, Hoebeke, 1997.

Souvenirs d’enfance et de jeunesse, traduit par André Fayot, José Corti, 2004.

Journal de voyage dans l’Arctique, traduit par André Fayot, José Corti, 2006.

Quinze Cents Kilomètres a Pied À Travers l’Amérique Profonde, traduit par André Fayot, José Corti, 2006.

Célébrations de la nature
Traduit par André Fayot, 
José  Corti, 2011, Réédition collection Biophilia (mai 2018).